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Home > Artist Gallery > Claude Monet Art Gallery |
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The
White Water Lillies
1899
oil on canvas
The original painting is
displayed at
The Pushkin Museum of Fine Arts, Moscow, Russia
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Cod. Art. 005
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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Water-Lilies,
Evening Effect
1897-98
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Musee Marmottan,
Paris, France
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Cod. Art. 008
Dim. 40,5x51 cm
Available
now:
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The
Luncheon
1873
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Musee d'Orsay, Paris
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Cod. Art. 030
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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Red
Boats, Argenteuil
1875
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Fogg Art Museum, Cambridge, MA, USA
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Cod. Art. 057
Dim. 40,5x51 cm
Available
now:
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The Bark
at Giverny
1887
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Musee d'Orsay, Paris
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Cod. Art. 076
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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Woman
with a Parasol Facing Right
1886
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Musee d'Orsay, Paris
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Cod. Art. 100
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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Spring in
Giverny
1890
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Art Institute, Williamstown, Massachusetts
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Cod. Art. 103
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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The Boat
1887
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Musee Marmottan,
Paris, France
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Cod. Art. 182
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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Near
Hofleur, Snow
1866-67
oil on canvas
The original painting is
displayed at the
Musee Marmottan,
Paris, France
Rent
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Cod. Art. 217
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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The
Artist's Family in the Garden
1865
oil on canvas
The original painting is part of
a Private Collection
Rent
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Cod. Art. 323
Dim. 60x90 cm
Available
now:
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Claude Oscar Monet nait le 14 novembre 1840 à Paris. Il est le
fils aîné d'un épicier. A 5 ans ses parents s'installent au Havre, c'est là qu'il fera
ses études et qu'il étudiera le dessin avec un disciple de David : F. J. Ochard, de 1856
à 1858.
Il est d'abord passionné par la caricature, puis, sous la direction du paysagiste Eugène
Boudin - son premier vrai maître - il apprend à aimer la peinture en plein air.
C'est en 1859 qu'il descend à Paris, seul, où il vivra grâce à la vente de ses
caricatures, qui lui procurent une certaine renommée.
Il passe de nombreuses journées au Salon, où il admire Daubigny et Troyen.
Mais, s'opposant à l'avis général, il décide de ne pas suivre les cours de
l'Académie, et d'étudier seul en fréquentant l'Académie Suisse où il rencontre
Pissaro.
Il est appelé sous les drapeaux à l'automne 1860 et part en Algérie avec les chasseurs
d'Afrique ; anémique, il retourne au Havre au début 1862 pour se soigner. Sa famille
accepte de payer la taxe qui le libère du service militaire uniquement contre sa promesse
d'entrer, enfin, dans l'atelier d'un peintre " sérieux ". Sa convalescence
havraise est une période particulièrement heureuse. Le jeune artiste sillonne la
campagne et le bord de la mer, chevalet sous le bras, pour peindre les paysages de
Normandie en compagnie d'Eugène Boudin.
En automne, il entre dans l'atelier de Gleyre à Paris, où il fait la connaissance de
Bazille, Renoir et Sisley avec lesquels il se lie d'une amitié qui durera toute sa vie.
En 1863, une exposition lui fait découvrir la peinture de Manet, puis en 1864, celle de
Courbet.
Au cours de ces années, il se dispute avec sa famille qui n'approuve pas sa carrière
d'artiste rebelle. Elle lui refuse toute aide matérielle. Ce sont ses amis peintres
(comme son ami Bazille) qui l'aideront.
C'est seulement après le succès honorable, obtenu au Salon de 1866 avec son portrait en
pied de Camille Doncieux (qui lui valu une critique enthousiaste de Zola) que ses parents
décidèrent à nouveau de l'aider.
Mais pas pour longtemps, car ils apprendront l'année suivante qu'il vit avec Camille. Ils
l'obligent à l'abandonner à Paris, où elle donnera naissance à un garçon prénommé
Jean.
Il est toujours par monts et par vaux comme un vagabond zigzaguant entre Paris et la
Normandie pour fuir les créanciers ou courir après l'aide vaguement promise d'un
collectionneur. Mais cela ne l'empêche pas d'obtenir de très bons résultats dans son
travail et d'épouser Camille en 1870.
C'est l'année de la guerre franco-prussienne qu'il décide de fuir et de se réfugier à
Londres. Il peint des atmosphères brumeuses et y rencontre Durand-Ruel, un marchand pour
lequel il commence à travailler. Après un séjour en Hollande, il retourne à Paris à
la fin 1871 et loue une petite maison au bord de la Seine, à Argenteuil.
C'est avec Renoir, Sisley, Pisarro, Cezanne, Degas et Berthe Morisset, ses amis, qu'il
organise la première exposition du groupe. Le titre d'un de ses tableaux -
"Impression, soleil levant" ; - inspire au critique L. Leroy le terme ironique
" d'impressionniste " : il n'y a personne, ou presque, en cette année 1874,
pour croire au sérieux de ces jeunes peintres qui font scandale chez le photographe
Nadar. La plupart n'y voient que des bouffonneries ridicules et absurdes. Toutefois
certains critiques trouvent le courage de hausser le ton pour les soutenir.
Au début de 1878, Monet quitte Argenteuil et se transfère à Vertheuil dans la maison de
son mécène Hoschédé. Camille est faible et malade depuis la naissance de leur
deuxième fils, Michel. Elle meurt en septembre 1879.
Monet confie ses enfants à madame Hoschédé et continue à chasser les impressions
(Poissy, Varengeville, Dieppe, Étretat, avant de s'établir à Giverny).
Ses expositions aux galeries Durand-Ruel et Petit ont été un succès : critiques
favorables et bonnes ventes. Il s'achète enfin la maison de Giverny en 1890.
M. Hoschédé meurt en 1891 et l'année suivante, Monet épouse sa veuve.
Ses voyages sont de moins en moins nombreux : Normandie, Norvège (en 1895), Londres
(1899, 1900, 1901 et 1904), Madrid (pour voir les Vélasquez en 1904) et Venise (1908,
1909).
Peu lui importe d'être considéré comme le plus grand artiste français vivant. Malgré
la gloire qu'il a difficilement acquise et payée si cher, il a toujours l'impression de
ne pas atteindre la perfection. Il est hanté par le besoin de transmettre exactement ses
perceptions des choses. C'est avec ce même élan, en rien affecté par ses yeux malades,
que Monet peint ses dernières toiles jusqu'à ce que la mort le frappe dans sa maison de
Giverny, le 5 décembre 1926. |
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